PANORAMA DE 50 ANS DE PROGRES ET DE RECHERCHE MEDICALE EN FRANCE : ASSISTANCE PUBLIQUE/HOPITAUX DE PARIS/CHU

EXPOSE 18  : L'IMAGERIE

 Professeur Claude MARSAULT - Chef du service de Radiologie - Hôpital Tenon (AP-HP)

  En un demi-siècle, la radiologie est devenue l'imagerie, associant les ultra-sons (échographie), les rayons X (surtout le scanner, avec une diminution drastique de la radiographie), l'imagerie par résonance magnétique (IRM), le développement de la radiologie interventionnelle (traitement des malformations vasculaires, drainage per-cutané, etc) et la médecine nucléaire (gamma caméras, tomographie par émission de positon). De l'imagerie d'ombre de Roentgen l'imagerie est devenue volumique (scanner, IRM), et de l'imagerie morphologique (les radios standard, l'échographie et le scanner) elle est devenue fonctionnelle (repérage des aires du cerveau : commande du langage, de la motricité, aires visuelles ou les mesures du débit sanguin dans le coeur et les vaisseaux, par exemple). Elle n'est plus une photohgraphie fixe (la radio), mais elle est totalement dépendante du calcul des ordinateurs. Tous ces aspects fonctionnels ont été initialisés par la médecine nucléaire, comme également l'utilisation de marqueurs de plus en plus spécifiques (diagnostic des fumeurs). Le diagnostic, le bilan et le suivi thérapeutique d'un nombre considérable de maladies dépendent de plus en plus aujourd'hui de l'imagerie. La recherche, sujet capital des ordonnances Debré, fait , aujourd'hui, totalement partie des activités hospitalo-universitaires des radiologues et des médecins de médecine nucléaire. Elle a permis, par exemple, la validation de certains dépistages, le repérage de plus en plus précis des tumeurs, et demain le développement de l'imagerie moléculaire (diagnostic précis de la nature des maladies.)