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Les ECHOS du CIREF
1 juillet 2014

PANORAMA DE 50 ANS DE PROGRES ET DE RECHERCHE MEDICALE EN FRANCE : ASSISTANCE PUBLIQUE/HOPITAUX DE PARIS/CHU

 

 EXPOSE 15 : 50 ANS DE PROGRES EN CHIRURGIE A L'AP-HP

 Professeur Laurent SEDEL - Professeur des Universités - Praticien Hospitalier (PU-PH) - Lariboisière -  Directeur Unité CNRS : Biomatériaux, biomécanique ostéoarticulaire (UMR 7052)

  la période des 50 dernières années a vu l'application de nouvelles techniques ou nouveaux produits en chirurgie. Ceci a amélioré la qualité des résultats, en même temps que le soulagement des patients. La chirurgie des cancers, la neurochirurgie, la chirurgie cardiaque et vasculaire, l'orthopédie traumatologie, la chirurgie viscérale, l'ophtamologie, la chirurgie plastique et reconstructrice, la chirurgie de la main, il n'est pas un domaine qui n'a pas progressé avec pour beaucoup des avancées réellement spectaculaires. De plus, on n'est plus opéré en 2008 ou 2014 comme on l'était en 1958. Le confort est bien meilleur depuis que la douleur est bien prise en charge, les durées de séjour hospitalier se sont réduites considérablement en parallèle à l'amélioration des techniques. Les techniques mini ou micro invasives y sont aussi pour quelque chose. Ces progrès ne se font pas isolément. Si les greffes d'organes coeur, rein, foie sont monnaie courante, c'est parce que la réanimation, l'immunologie, la radiologie, la médecine ont progressé en parallèle, permettant ces avancées. La structure d'un grand Centre Hospitalier Universitaire avec ses chercheurs et ses enseignants plein temps n'y est pas étrangère. Pour beaucoup, ces innovations ont été des premières et l'Assistance Publique y a largement participé. Pour certaines d'entre elles, l'AP-HP s'est posée en leader national voir international. Pour d'autres, elle a joué un rôle de passeur. tout ceci a été possible grâce aux capacités de l'AP-HP à organiser  des blocs opératoires de qualité avec des équipements d'avant-garde, grâce aux écoles de personnels spécialisés : infirmières diplômées de salle d'opération (IBODE) ou d'anesthésie (IADE), grâce à tous les personnels  qui font sa force et que le secteur concurrentiel nous arrache, et bien sur grâce à ses chirurgiens qui y sont formés. L'introduction du plein-temps hospitalier a été un moteur évident à ces développements même si les structures de recherche dédiées n'ont pas été totalement à la hauteur des enjeux. Il faut aussi rappeler le dynamisme ancien de cette Ecole Chirurgicale de Paris, qui après ses grands ancêtre comme Ambroise Paré, le Baron Larrey puis au début du 19 iéme siècle les Henri Mondor, Quenu, Mathieu, citons plus près de nous les Marie D'aubigné, les frères Judet, Cabrol, Carpentier, Kuss, Bismuth ou Loygue pour n'en citer que quelques-uns. Ils ont tous été des initiateurs de talent , connus du monde entier. A l'heure où la chirurgie utilise de plus en plus de moyens techniques, les biomatériaux de prothèses implantables, les techniques informatiques pour la chirurgie assistée par ordinateur, l'optique pour la micro-chirurgie ou les chirurgies mini-invasives sous laparoscopie ou arthroscopie n'ont été possible que parce que des unités de recherche pluridisciplinaires ont été créées. Cependant, les contraintes du budget global  avaient entrainé des effets pervers. Le coût de certains produits : stimulateurs cardiaques, prothèses articulaires, critallins artificiels, inclus dans le budget avaient tendance à être posés plus souvent en secteur privé concurrentiel qui n'était pas soumis aux mêmes règles financières. La nouvelle gouvernance d'une part, et la tarification à l'activité (T2A) d'autre part, sont en train de changer la donne. La réappropriation par L'AP-HP des activités à côté des tachniques innovantes devraient dynamiser l'institution en même temps qu'en réduire les déficits.  

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