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Les ECHOS du CIREF
1 juillet 2014

PANORAMA DE 50 ANS DE PROGRES ET DE RECHERCHE MEDICALE EN FRANCE: ASSISTANCE PUBLIQUE/HOPITAUX DE PARIS/CHU

 EXPOSE 5 : LES PERSPECTIVES DE LA RECHERCHE DANS LES CHU

 Professeur Alain FISCHER-Professeur de pédiatrie-hôpital Necker-Enfants malades (AP-HP) - Université Paris - Descartes

 La mission des CHU telle que définie en 1958 est triple : soins, enseignement et recherche, Celle-ci gouverne l'innovation et donc le progrès de la médecine et de la santé. C'est notamment en s'appuyant sur la connaissance approfondie des caractéristiques d'une maladie commune (diabète, rhumatisme) ou rare (myopathie, rétinite pigmentaire...) que des équipes de médecins et chercheurs au sein des CHU peuvent mieux en comprendre les mécanismes. Le développement de nouvelles méthodes diagnostiques et de nouvelles thérapeutiques peut ainsi voir le jour. Cette mission implique une organisation rigoureuse nécessaire à son essor et qui repose sur l'évaluation rigoureuse des projets, une bonne collaboration entre les partenaires (hôpitaux universitaires, établissements de recherche comme l'Inserm, Universités) et la mise en place de structures adaptées de recherche clinique dans les hôpitaux. Ces dernières sont indispensables à la participation à la recherche des patients dans des conditions de sécurité et respectueuses de l'éthique. La recherche a aussi une fonction essentielle dans la formation des jeunes acteurs de la santé comme école de réflexion et de rigueur.

EXPOSE 6 : LE  CHU AU SERVICE DE CINQUANTE ANS DE PROGRES MEDICAL

Benoît LECLERCQ- Directeur général de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP)

Professeur Pierre CORIAT- Président de la Commission Médicale d'Etablissement (CME)

  La réforme voulue par les ordonnances du Pr Robert Debré a permis à la médecine française de faire des progrès décisifs. Elle a tout d'abord, permis d'asseoir le système hospitalier français sur des fondements consolidés. Elle a ainsi, crée un climat propice, permettant au centre hospitalier d'attirer des médecins de qualité qui, avec enthousiasme, ont mis en harmonie leur activité clinique, scientifique et académique. Cette pleine attractivité pour les médecins, associée à un dispositif de financement collectif des dépenses de santé performant, a permis à l'hôpital public d'assurer une offre de soins adaptés et d'être le moteur essentiel de l'innovation thérapeutique et de la veille technologique. Cette réforme a contribué à donner des axes robustes à la médecine hospitalières et à la mettre en situation de contribuer pleinement aux nombreux progrès médicaux et médico-techniques qui ont fait des cinquante années écoulées la période la plus féconde pour le progrès médical ; elle a permis, aussi , de les intégrer rapidement dans la pratique clinique courante. Elle a également crée des conditions propices, pour la transmission du savoir médical sous forme d'un compagnonnage à temps plein qui reste une spécificité de la médecine française hospitalière. En ce sens, c'est non seulement les médecines hospitalières mais toute la médecine française, qui a bénéficié de cette réforme. Aujourd'hui, les avançées considérables de la réforme des CHU sont passées aux yeux de tous comme une évidence incontournable, qui doivent parfaitement s'intégrer dans le fonctionnement rénové de l'hôpital. Pourtant en 1958 ce pari ambitieux était loin d'être gagné ! Si notre pays peut aujourd'hui se prévaloir, dans les classements internationaux des systèmes de santé, d'un rang aussi remarquable, c'est en majeure partie grâce aux outils dont l'on doté les ordonnances voulues par le Pr Debré. Aujourd'hui, le Centre Hospitalier Régional (CHR) et Centre Hospitalier Universitaire (CHU) doivent évoluer pour répondre aux nouveaux défis de son environnement. il doit néanmoins, dans le cadre des réformes qui rénovent l'organisation de l'hôpital public, continuer à concilier l'excellence d'une médecine de pointe et d'une réponse de proximité satisfaisant la demande d'une population de mieux en mieux informée. Il doit rester aussi ce lieux de formation exceptionnel de médecins, et aussi de tous les métiers qui concourent aux soins et à la qualité de notre service hospitalier en demeurant un moteur pour le progrès médical.  

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